Lors de la séance du conseil municipal
du 13 décembre dernier, la majorité a décidé de vendre une partie du patrimoine
Bray-Dunois, en l’occurrence son presbytère construit en 1875. Cette vente s’est faite au profit de
particuliers pour mener à bien leur projet d’activité commerciale.
Et pourtant, quelques semaines plus
tard, la vente est annulée mais chut !!! Il ne faut pas en parler.
Alors, après les critiques exercées par
la majorité envers l’ancienne municipalité concernant la maintenance de ce
bâtiment, celui-ci ne se trouve pas en sécurité et s’effondrera dans les mois
qui viennent. Ces propos ont été tenus par la conseillère
municipale déléguée à l’Environnement en
2017 et pourtant, le presbytère est toujours debout. Chaque jour, vous êtes nombreux
à passer près de cette
bâtisse sans qu’aucune mesure de sécurité n’ait été prise. C’est tout
simplement irresponsable.
Mais, une très bonne solution
d’utilisation de ce bâtiment existait. Pour preuve, l’article de la Voix du
Nord du 30 mars dernier dans lequel l’association la Maison de la voie verte indiquait
qu’un lieu lui était nécessaire avec comme projet de créer un espace de
rencontre et de services au bord de la véloroute, et de profiter de cette voie
piétonne et cyclable pour développer les mobilités douces, en les adaptant aux
capacités des différents publics.
«L’ancien presbytère de Bray-Dunes,
que la ville voulait voir renaître. Rénovation, installation de services, et même création d’emplois : le président
de l’association Maison de la voie verte, Laurent Lebecque, avait ficelé un
projet, qui s’est échoué en fin d’année
dernière sur la décision de la
commune de vendre le bâtiment, en très mauvais état.
On cherche vraiment un endroit car
il nous faut un lieu de stockage, à proximité de la véloroute », décrit
Claudine Ducellier, secrétaire et trésorière de l’association,... Une base qui
lui permettrait de garer différents types de vélos, adaptés « selon les moyens
physiques et psychologiques des gens », comme le vélo-taxi qui lui permet
d’offrir des balades aux personnes âgées ou handicapées, ou des vélos-cargos
pour les familles, « voire d’autres outils de mobilité douce », un domaine dans
lequel les innovations foisonnent.
Pour l’association Maison de la voie verte, au-delà de l’aspect logistique,
avoir un lieu permettrait aussi de
rayonner et de créer une vraie base touristique et économique. Touristique
parce que, constatent ses membres, il existe, notamment de la part de nos
voisins belges, une vraie demande pour un relais dédié au vélo, qui offrirait
des services, de l’info. Économique, car le projet de la Maison de la voie
verte a identifié la possibilité de créer des emplois en insertion, « non
délocalisables », souligne Claudine Ducellier.
La perspective des travaux de prolongement de la véloroute voie verte vers
Bray-Dunes, longtemps au point mort, redonnera-t-il aussi un nouveau souffle au
projet de la Maison de la voie verte ? «