La délibération 2018-52 concernant la
fermeture du camping a été adoptée par 20 voix POUR et 6 voix CONTRE ‘les
nôtres).
Cette
fermeture, une facilité pour la majorité.
Avec celle-ci, elle se couvre
juridiquement. Par la voix de l’adjoint
à l’économie locale, ils ont annoncé leur décision de fermer le camping
municipal durant 5 semaines chaque année durant la période hivernale.
Cela
s’est effectué sans concertation avec les résidents. Les explications données lors du conseil ne justifient
pas une telle décision.
Suivant les informations de la presse, 7
personnes sont concernées (et oui, à eux
on donne des informations !). Comme le signale l’adjoint, ces résidents
sont en précarité d’habitat. Croit-il qu’ils
résoudront cela en fermant ? Et bien NON car passé ce mois de fermeture,
ils ne règlent pas les problématiques des résidents.
Et c’est bien là que le bât blesse. Il n’y a, dans cette délibération, aucune
mesure pérenne pour sortir les résidents de cette précarité. Si l’on en
croit les déclarations, les gens doivent être contents car cela aurait pu être
pire et pourquoi pas jusque 6 mois de fermeture.
Cette majorité recevrait certainement le césar de l’anti social s’il
existait.
Concernant les explications données,
cela ne tient pas la route. Peuvent-ils nous expliquer comment les prises ne
fonderont pas en hiver avant et après cette fermeture ? Pareil
pour les prises restées branchées sur les absences prolongées !!! Rien
à voir avec le sujet car si les résidents sont absents, ils ne résident pas au camping…
Faudrait savoir…
Et voyant les arguments tomber un à un, l’adjoint concerné reproche un discours
moralisateur à Christophe Delannoye
qui l’a interpellé en conseil et rajoute une raison à cette fermeture…
Le
camping fermera 1 mois chaque année pour réaliser la réfection en 2019 du bloc
sanitaire… On marche sur la tête,
fermer tous les ans pour une réfection une année, fallait la trouver cette raison !
De plus, annoncer que les résidents
pourront se rendre sur leur parcelle pour réaliser des travaux et faire de l’entretien
mais sans eau et sans électricité ne relève –t-il pas de l’utopie ?
C’est, peut-être, parce qu’ils étaient
perdus dans leurs arguments qu’ils n’ont pas trouvé la sortie de la mairie et sont
repartis par l’entrée du personnel.