Il y trois ans, poussait la nouvelle mairie

Par Benjamin Cormier | Publié le 10/06/2017

 

Jean-Louis Burnod, photographe (agence Happy Day) survole régulièrement le Dunkerquois. Il nous livre ses vues d’en haut. À terre, Claude Marteel, ancien maire de Bray-Dunes, revient sur la « nouvelle » mairie érigée alors qu’il était encore premier magistrat.

«  Elle venait juste d’être terminée. » À la vue de la photo sur laquelle on distingue parfaitement la nouvelle mairie de Bray-Dunes, Claude Marteel, maire de 1989 à 2014, remarque immédiatement plusieurs détails lui permettant de dater le cliché : la présence de l’ancienne mairie – aujourd’hui démolie et remplacée prochainement par une maison médicale – et celle de l’enfilade de garages sur la place du marché (en bas à gauche de l’image), également rasés depuis la prise de la photo, en 2014 donc.

Projet-phare du dernier mandat de son équipe municipale, la nouvelle mairie faisait partie d’un plus vaste projet de centre-ville, qui n’a pas abouti, changement de majorité oblige. «  Le projet de centre-ville a démarré au début des années 2000 avec un toilettage de l’ancienne mairie (qui était une ancienne école), évoque Claude Marteel. On a ensuite construit les salles annexes. La salle Dany-Boon achevée, on a pu libérer l’espace de l’ancienne salle des fêtes de La Bienvenue pour y construire la nouvelle mairie. » La suite ? «  Nous avions racheté l’ancienne salle paroissiale pour y faire la salle de réception du Nordet. Restait à terminer la nouvelle place, à la paysager et à en faire un grand espace reliant la mairie et l’église  » poursuit l’ancien maire, qui avait imaginé «  une fontaine, au centre, des espaces verts  ». Le tracé de la voirie devait légèrement être modifié, pour épouser une légère courbe entre la mairie et la salle municipale des arts martiaux, rue Roger-Salengro.

Construite sur la même emprise foncière que la salle de La Bienvenue, la nouvelle mairie, blanche, en rappelle grosso modo les lignes. «  Pour l’architecture, nous avions retenu trois projets, mais le choix s’est porté sur celui de Roger Wallyn. À travers cette option, on a aussi voulu adresser un clin d’œil à l’ancienne salle des fêtes de La Bienvenue avec sa grande toiture. On a d’ailleurs réutilisé la charpente, les sous-sols  », note Claude Marteel.